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Ma liste de crush littéraire

Ermete dans “La fille aux fleurs dans les yeux”
de Cindy Giacomo

À quelques centimètres de moi, El Maestro me contournait avec le plus de grâce possible. On n’entendait plus que ses pas danser sur le sable. Il avait le menton bas et le buste cambré. Sa muleta volait au-dessus de sa chevelure corbeau et, tandis qu’il s’exécutait sur un pas lent et pleinement rythmé, il positionna sa main droite sur la muleta. Il ouvrit un leurre au maximum, comme s’il voulait tester mes réactions. Un coup à gauche “clap” puis un coup à droite “clap“.

“Arrêtez ça tout de suite ! Ca suffit !”

Puis, d’un geste vif et innatendu, “clap” il arrêta cette dernière passe proprement, comme un coup de ciseaux parfaitement donné sur du papier canson. Il se rapprocha si près que je sentis son essoufflement sur mes joues. Il était en sueur. Il haletait.”

La fille aux fleurs dans les yeux : page 204.

Pour éviter tout quiproquo : ce n’est pas la corrida que je trouve sexy, ce n’est clairement pas non plus la situation malaisante dans laquelle il met l’héroïne. Pourquoi cet extrait alors ? Parce qu’à aucun moment Ermete n’essaye de cacher qui il est et ce qui fait partie de lui. Cette scène met en évidence le positionnement du personnage face à celle qu’il chérit : il évoluera avec elle, mais elle ne changera pas son passé.
Et ça le rend hyper attirant à mes yeux.

Lorelin dans “Even” (Tome 1 : Soumis au pouvoir)
de Carole Schiaratura

Allongé sur les draps moites de son lit, torse nu et le corp en sueur, Lorelin respirait par à-coups réguliers, paupières closes. Sa concentration allait au flux de la magie se déplaçant dans chaque parcelle de son être, pouvoir qu’il mobilisait avec détermination depuis des heures.

Even tome 1 : chapitre 7

Il est fort possible que j’ai couiné sur cette scène xD Au-delà de ça et du physique attirant que l’on décrit, Lorelin, ou plutôt l’Even Décisionnaire Diplomate Expatrié Lorelin de l’Ekon (la classe non ?) est un personnage réfléchi, qui pense aux autres, maladroit parfois, mais profondément gentil. C’est ce que j’aime chez lui !

Melion dans “Neighian” de Louise Jouveshomme

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