Le domaine des cygnes noirs : La maison des cygnes

[Collaboration commerciale non rémunérée]

Introduction

Après être remontée dans le temps, c’est le moment de penser à l’avenir.

De retour une dernière fois au domaine des cygnes noirs pour rentrer dans le cœur de la nymphe qui y est enfermé pour le meilleur comme pour le pire. « La maison des cygnes », dernier tome de cette série de Jo Colleen, dont je remercie une fois de plus la confiance, nous voilà !

(Risque de spoils des autres tomes de la saga, attention, même si j’ai essayé de faire au mieux)

Résumé :

Les origines d’une malédiction.

La dernière histoire du Domaine des cygnes noirs.

*** Tome final***

1959. Quand Asriel hérite du domaine familial, il n’a qu’un seul objectif : récupérer l’arme de son père pour venger la mort de ses parents.

Le sauroctone en mission pour la Confrérie ne s’attendait pas à mettre les pieds dans un orphelinat singulier, ni à devoir prouver à une inspectrice qu’il est digne de confiance.

Le manoir hanté s’assèche et capture Odrïade dans des recoins improbables.

Cette force mystérieuse à la poursuite de la gouvernante représente-t-elle aussi une menace pour les orphelins ?

Une relation tumultueuse et interdite s’installe entre le saint et la nymphe qu’il est chargé d’anéantir. Les sentiments du chasseur de monstres font naître en lui une nouvelle vocation, au risque de devoir trahir les Maîtres.

Les autres livres de la saga :

Univers

Seconde moitié du vingtième siècle ! Beaucoup de références se glissent dans les pages du livre au travers de boutades des personnages ou de petite scène de transition.

Si ça joue un peu avec les limites parfois, l’univers mystique du manoir reste présent et ce côté huis clos ne disparaît jamais vraiment, même si on sent que le livre veut s’ouvrir au monde.

Ce dernier tome se présente comme être un tournant de l’histoire sombre et familiale et son univers change avec lui !

Style

Bonbon !

Retrouver la plume douce, poétique et prenante de Jo Colleen est toujours un plaisir ! Les actions et révélations arrivent toujours au bon moment et c’est toujours facile à lire. Elle est agréable, sans prise de tête et transporte des messages qui lui tienne à cœur, ça se sent !

« Après tout, leur pouvoir réside peut-être dans la transmission d’une part de sa joie, de son amour, de sa vie » page 351.

Histoire et personnages

L’orphelinat qu’ont créé Victoire et Antoine est devenu le lieu pour les âmes rejetées. Seulement, il en manque une : le dernier héritier du domaine : Asriel. Fils d’un amour interdit, il revient sur les terres de ses ancêtres qu’il a si peu connues, pour en finir. En finir avec ce passé, tuer la nymphe et ne plus revoir ce manoir.

Asriel n’a pas eu la vie facile et si vous avez lu toutes les chroniques de cette série, vous commencez à comprendre qu’on ne ressort pas du domaine comme on y est entrée.

De l’autre côté du portail, Odrïade se sent bien plus à l’aise dans la demeure depuis qu’elle a fait en sorte de faire disparaître le nom des de Venet et ce petit cocon qu’elle s’est créé avec ses « oisillons » semble lui plaire. Depuis très longtemps rongé par des démons, la nymphe va devoir laisser entrer dans son territoire l’ennemi et si possible, se le mettre dans la poche pour sauver les enfants étranges qui y vivent.

« — Tu m’as vu me…

— Te curer les dents. Et pour ton information, ton haleine pue le tabac. C’est répugnant.

— Et la tienne pue la vase ! On dirait un vieux marais croupi. Tu te crois mieux ? » page 95

Des enfants… Surnaturels ?

La première chose qui m’a marqué en lisant « La maison des cygnes », c’est la grosse vibe « La maison au milieu de la mer céruléenne » (ma chronique en cliquant dessus) de TJ Klune. Accepter les différences, voir au-delà des yeux et des préjugés.

TJ Klune est un de mes auteurs favoris, parce qu’il sait manier émotions et livre doudou. Ici, c’est le sentiment que le livre a voulu reproduire. Une idée que, personnellement, je ne recherchais pas dans cette saga. Ce que j’ai tant aimé dans « Le domaine des cygnes noirs », ce sont ses compromis, ses sacrifices ! Le côté maudit, surnaturel, déchirant ! Imaginer Auguste épanouis, l’avenir heureux et sans rancœur, n’était pas dans ma liste de vœux à lancer au puits de cette saga.

Je suis une lectrice qui aime avoir un pincement au cœur en refermant un livre, mais qui aime aussi les livres qui font du bien, mais quand je m’y attends et que j’ai choisi ce moment.

Pour moi, cette saga reste et restera une pépite, mais ce tome 4 n’est pas pour moi. Il est le bonus pour les fans ou pour ceux qui veulent prolonger un moment de plaisir et aiment les happy ends. Et c’est très bien ainsi, ce n’est juste pas ce que moi je cherchais.

Alors pourquoi pas, de la même manière que « La maison au milieu de la mer céruléenne », il peut apporter une main tendue à beaucoup qui en ont besoin dans des moments difficiles. Un moment hors du temps pour ce rappelé d’aimer, au milieu d’une saga qui en a fait baver à ses personnages.

« Dans les ténèbres subsiste une étincelle, un éclat qui ne doit jamais s’éteindre. » page 129. »

Edition et autres livres de l’autrice

D’autres livres à découvrir de l’autrice :

Pour voir tout ses livres clique !

Conclusion

Une romantasy ennemie-to-lover, plutôt feel good, très centrée sur la romance, en sommes pour ce tome 4 ! Et feel good ne veux pas dire que tout va bien. Les passés sont difficiles, le présent à changer et l’avenir à gagner, mais vous en ressortirais avec du soleil et non de la pluie dans la tête.

Je terminerai encore par conseiller cette saga, à ceux qui aiment le doux-amer pour les premiers tomes et à ceux qui aiment la romance qui finit bien pour le dernier. Un mélange qui fait que chacun d’entre nous aura un tome préféré différent.

Pour moi, c’est le tome 2, parce que j’aime les amours interdits, les âmes-sœurs, les sacrifices.

À vous de trouver le vôtre maintenant !

Je vous invite donc à lire les chroniques des tomes précédents en cliquant dessus et à me dire en commentaire votre choix :

Tome 1 : Hôtel miracle

Tome 2 : Le bois des anges

Tome 3 : Le manoir aux papillons

Les cartes de Tahsin