
Le domaine des cygnes noirs : Le bois des anges – Jo Colleen

[Collaboration commerciale non rémunérée]
Introduction
Une romantasy qui vous fera fondre ♥
Je vous en prie, installez-vous, vous prendrez bien une tasse de thé ?
Bienvenue au cœur du manoir des « de Venet » dont vous sentirez l’organe battre en communion avec le vôtre. Les feuilles prennent des teintes rouges en cette saison automnales par chez nous, mais dans « le Bois des anges », cette couleur sera associée au coquelicot. Une fleur symbole de fragilité, de beauté et de passion, mais aussi de violence. Êtes-vous prêt au combat de l’âme, celui qui battra des ailes et devra choisir entre amour et malédiction ?
Un roman signé de la plume de Jo Colleen (son compte Insta) que je remercie pour sa confiance.
Résumé :
« Une nouvelle histoire du Domaine des cygnes noirs
1885. Poursuivi par un gang, Lawrence doit la vie à l’intervention d’Auguste. Pour l’extraire de ce danger, le jeune aristocrate lui offre un emploi de valet au domaine des cygnes noirs.
Quand Lawrence débarque dans la campagne normande, il se retrouve plongé au cœur d’une série de meurtres étranges. Les villageois parlent d’une bête qui rôde dans les bois. Ils pointent du doigt le manoir maudit de la famille de Venet. La témérité de Lawrence s’effrite face aux légendes locales confirmées par un prétendu descendant des sauroctones, ces chasseurs de monstres.
Au service personnel d’Auguste, Lawrence va s’engouffrer dans un amour interdit jusqu’à ce que son passé houleux le rattrape et bouleverse la relation entre les deux hommes.
Pourquoi ces plumes noires dans le lit d’Auguste ?
Le domaine des cygnes noirs, la série de fantasy romantique et historique sur plusieurs générations.
*** Un tome = une histoire *** »
Je fais partie de ceux qui commencent cette histoire par le second de la série (une série est un groupe de livres qui peuvent se lire indépendamment, contrairement à la saga ou les livres doivent se lire à la suite dans un ordre précis), ceux qui ne connaissent rien de « Hôtel miracle », le premier tome.


Si vous découvrez cette série, que ce livre vous attire, mais que vous doutez malgré tout qu’il soit vraiment compréhensible sans son prédécesseur malgré que ce soit indiqué, vous êtes au bon endroit (spoil : vous pouvez y aller les yeux fermés.).
Néanmoins, mon avis s’adresse à tous, parce qu’il va être question de vous le montrer autant comme un one-shot que comme une intégration dans une histoire.
Histoire
Tout débute à Londres, une course dans une ruelle et un café pour premier contact. Et cette romance a déjà tout, rien que dans son prologue : de la tendresse, de l’attention, de la patience et de l’égalité.
Dès lors, Auguste embarque Lawrence dans son monde, peuplé de phénomènes étranges. Des cygnes noirs aussi distingués que caractériels, des meurtres nocturnes sanglants, un manoir humide et une vieille légende mystérieuse.
L’histoire se divise alors entre un côté fantastique, voire légèrement thriller et une romance historique.
Je vais commencer par la romance pour laquelle j’ai eu un réel coup de cœur. Auguste est adorable, Lawrence charmant. Leur relation est douce.
« Si certaines choses doivent rester cachées, cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas être vécues. » Chapitre 26.
Il n’y a pas besoin de plus dans comment se déroule leur relation. Ça va à la vitesse parfaite en fonction des personnages. J’ai fondu d’amour tellement c’est cute, mais vraiment !
Et juste, merci, enfin une romance maitre/serviteur qui fonctionne sans aucun moment de hiérarchisation de leur relation, ni peur, ni rien. C’est une vraie relation saine, qui a toujours eu les bonnes bases. C’est possible ! Ça parait anodin comme détail, mais quel plaisir !
« Je rejoins les de Venet qui m’accueillent comme un ami. Dans ce lieu hors du temps, à aucun moment, je n’ai l’impression d’être à leur service. » Chapitre 7
Leurs scènes charnelles sont intenses et elles apportent quelque chose à l’histoire. Elles palpitent d’émotions, de résolutions, de senteurs et de paysages.
Ça ne m’a pas mise mal à l’aise comme c’est le cas souvent, parce que c’est sain, lyrique, délicat et pas grossier.
J’ai eu le cœur en miette plusieurs fois. J’en tremblais que ça finisse bien, peu importe le contexte en leur défaveur. J’ai vécu cette romance, la douceur d’un pique-nique, la complicité, la communication, mais aussi les obstacles, les choix à faire. Penser à l’autre sans s’oublier, soutenir malgré tout, avoir ses limites et ses faiblesses, mais s’aimer quand même.
C’était si beau…
« Dans ce jardin d’Eden, Auguste représente le fruit défendu, l’homme aux cauchemars qui hantent mes rêves. » Chapitre 7
Alors, l’alliance de cette romance et de l’enquête sur les événements paranormaux est extrêmement bien dosée et tout coule comme une rivière au printemps. Avec ses obstacles, ses embranchements, ses débordements après la tempête et son agitation quand la pente est rude.
Cette allée d’ormes n’est certainement pas un hasard, peut-être même un indice. Les arbres de la justice pour un manoir en proie à l’inverse. Chaque acte a des conséquences et à mi-parcours, le livre prend un chemin inattendu, bouleversant et magique.
Les conflits et les catastrophes amènent à ce qu’on croit être leur apothéose et on frissonne avec le livre.
Ce mélange de genres est parfait, parce qu’il permet à deux publics de se croiser. Ceux qui aiment l’action et ceux qui aiment le temps.
J’ai une amie, Johanna (sa chronique sur le livre), que j’aime, mais alors nous avons des goûts opposés, c’est assez impressionnant. Pourtant, nous adorons ce livre toutes les deux et pas pour les mêmes raisons ! Alors je vais me permettre d’affirmer que tout le monde est capable de l’adorer pour ce qu’il a à offrir dans son équilibre, même ceux qui n’aiment pas la romance, c’est pour dire !
Parce que si je me suis accroché à sa romance, j’entends beaucoup dire qu’en le prenant comme un élément d’une saga avec Hôtel Miracle, il met tout le monde d’accord sur le fait qu’il est bien plus qu’une romance. Et je ne peux le nier moi-même !

Personnages
La joie d’Auguste est communicative ! Sa famille agaçante, mais au-delà du conflit, attachante. Ils m’ont agacé, ils m’ont fait rire, ils m’ont attendri et j’ai aimé les découvrir. La passion pour les papillons du père d’Auguste, les complots de sa mère, la mignoneté de son neveu, ses liens avec son frère et sa sœur. Une famille passionnante !
« — Mère les déteste…
Je soupire. Comment lui faire comprendre que ce n’est pas parce qu’elle ne supporte pas quelqu’un ou quelque chose, qu’il doit aussi s’en détourner ? » Chapitre 11
Quant à Lawrence et ses connaissances, c’est un autre monde, dangereux d’une autre manière. Lawrence en lui-même et un jeune homme sincère et juste qui cherche sa place. Au fil du livre et du temps, il sera plus en paix avec lui-même et cette paix influera sur ses relations avec les autres.
« Je ne me bats pas à cause de vous. Je me bats pour vous. » Chapitre 8.
Style
Le style est joli. Il est doux, porte de beaux messages (comme vous pouvez en attester dans les citations !) et agréable.
De temps en temps, certaines tournures ne m’ont pas été intuitives, mais c’est travaillé et ça en fait toujours assez et sans excès. Les pages se tournent toutes seules et on s’immerge vraiment dans l’ambiance. C’est clair et ça en fait un one-shot explicite autant qu’un second tome qui regorge de références et de détails que j’ai forcément manqués.
Un livre donc accessible !
Univers
L’univers est en phase avec son époque, l’abordant sans alourdir.
Si j’aurais aimé qu’on s’attarde un peu plus sur le temps qui passe et ses enjeux sur les sentiments des personnages, je ne peux qu’applaudir le travail fait dessus pour coller à l’époque.
Edition et autres livres de l’autrice
Vous aurez compris que ce livre s’inscrit dans la veine d’Hôtel miracle, mais l’autrice n’en est pas à ses premiers essais, de quoi tenter l’aventure avec elle par celui qui vous inspire le plus ! Peut-être que vous ne pourrez plus vous arrêter 😉



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Conclusion
Je trouve que ce livre est une bonne transition de passage entre le Young Adult et l’Adulte. Un style accessible et engageant, une histoire d’amour douce et saine et une part fantastique haletante qui a des conséquences.
Personnellement, j’ai adoré mon voyage ! S’il pourrait me suffire en tant que one-shot, il me rend aussi curieuse de son grand frère. Si l’occasion se présente, je le lirai (quand ma PAL ne ressemblera plus à une tour de l’enfer x)) ou à l’occasion d’un autre partenariat, qui sait !
Bref, quand j’ai refermé ce livre, Auguste et Lawrence m’ont manqué et je sais qu’ils ont tout pour plaire.
C’est une jolie histoire, pour tous, qui n’attend plus que vous faire valser avec elle. Si vous avez froid, que vous vous sentez seul pendant ces saisons de fin d’année, elle vous apportera un peu de réconfort.
Parce qu’un livre, c’est aussi parfois quelqu’un qui vous montre comment tendre la main, vous n’avez plus qu’à la saisir.
Je finirai sur cette citation alors :
« Ne commettez pas la même erreur que beaucoup de gens. Ne souhaitez pas vos rêves. Vivez-les. » Chapitre 26.
Les cartes de Tahsin

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6 commentaires
JO
Merci pour cette merveilleuse chronique. Elle regorge de détails sans spoiler. Je suis ravie que tu ais apprécié ce voyage dans le temps. ☺️
Clara
Oui, je fais toujours attention à ne rien dévoiler qui pourrai gâcher la lecture !
Merci encore pour ta confiance ^^
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